Lundi 25 septembre, aucun policier ne s’est présenté au commissariat de Narbonne pour leur prise de service.
Visiblement, une épidémie de burn-out sévit au commissariat de Narbonne. La majorité des policiers qui y travaillent se sont mis en arrêt maladie. Dans le cas du commissariat narbonnais en particulier, ce fut un absentéisme effectif lundi matin.
Aucun des neuf policiers, qui devaient prendre leur service à 5 h du matin, ne répondait présent. Les fonctionnaires étaient tous en arrêt maladie ce jour-là. Le même jour, à midi, sept autres policiers à leur tour ne sont pas non plus venus à la caserne car en arrêt maladie.
Selon les explications des syndicats, une des principales causes de cette situation d’absentéisme généralisé est relative au cycle de travail. Il semblerait que c’est loin d’être un cas isolé pour le commissariat de la commune de Narbonne. Le même phénomène de burn-out aurait aussi touché Sète, Agde et Béziers en début d’année.
Le secrétaire régional adjoint Occitanie du syndicat Alliance en la personne de David Leyraud a indiqué auprès de L’Indépendant que "ce volume d’arrêts est l’expression d’une souffrance". Les syndicats auraient, en réalité, revendiqué la mise en place d’un nouveau cycle de travail auquel leur hiérarchie s’opposait. Les agents de police auraient réclamé d’avoir un week-end sur deux au lieu d’un week-end sur six. Le grand nombre d’arrêt maladie contracté par les policiers serait l’expression de leur ras-le-bol.
(Source : 20 minutes)
>>> Lire plus d’articles sur la Police nationale.