L’individu interpellé au volant d’un fourgon, âgé d’environ 35 ans, était connu pour des faits de droit commun. La piste terroriste a été écartée. Des courriers provenant d’un établissement psychiatrique ont été retrouvés sur l’individu.
Une camionnette a foncé sur deux Abribus lundi à Marseille, tuant un piéton et blessant un autre avant d’être intercepté sur le Vieux-Port par la police qui a interpellé le conducteur. Selon David Reverdy, secrétaire régional adjoint Alliance à Marseille, l"interpellation a été "étonnamment calme" et "sans échange de coups de feu".
L’homme arrêté est né en 1982 à La Tronche, près de Grenoble, et vit près de La Mure (Isère). Il serait "défavorablement connu des services de police", pour des affaires de vol, de stupéfiants, et port d’armes. L’acte ne serait pas terroriste selon le parquet qui s’oriente plutôt vers une "piste psychiatrique". Le procureur de la République interrogé par l’AFP a assuré qu’il n’y avait "aucun élément permettant de qualifier cet acte d’acte terroriste". Un "courrier en lien avec une clinique psychiatrique de la région" a, a-t-il assuré, été découvert sur la personne interpellée.
Depuis le début du mois d’août, les alertes du genre se succèdent en France. Samedi 12 août, c’était une voiture bélier qui rentrait dans une pizzeria en Seine-et-Marne, tuant une jeune fille et blessant une trentaine de personnes. Le conducteur de cette voiture a été poursuivi pour "meurtre aggravé", la piste terroriste avait immédiatement été écartée. Pour ce qui est de l’homme qui disait vouloir "commettre un attentat contre un militaire" au pied de la tour Eiffel au début du mois d’août, il a été renvoyé en hôpital psychiatrique. Il avait pourtant sorti un couteau en criant "Allah Akbar" et affirmait être en lien avec le groupe Etat islamique.