Une naissance est survenue à bord d’un vol Tunisair au moment de l’atterrissage à l’aéroport de Nice.
Une passagère d’un vol reliant Tunis à Nice a donné naissance à un bébé à bord du vol 998 de Tunisair. Une naissance à bord d’un avion constitue un événement rarissime. La venue au monde du petit garçon a été chaleureusement applaudi par les autres passagers. Le commandant de bord ainsi que les personnels navigants n’ont pas manqué d’immortaliser le moment en faisant des photos avec le bébé dans les bras.
Cette naissance est aussi accompagnée de la question de la nationalité à attribuer au bébé. Les médias tunisiens insinuent que la mère, en vacances à Tunis, aurait décidé de faire le voyage jusqu’à Nice avec une idée derrière la tête.
La mère aurait espéré faire acquérir à son bébé la nationalité française via le droit du sol (acquérir la nationalité du pays dans lequel on est né). Seulement ce droit ne s’appliquerait que si l’un des deux parents est titulaire de la nationalité française. Ou encore si l’enfant aurait été né et aurait vécu au moins cinq ans sur le sol français avant sa majorité.
Dans le cas des enfants ayant vu le jour à bord d’un avion en plein vol, l’article 3 de la Convention stipule que : "La naissance à bord d’un navire ou d’un aéronef sera réputée survenue sur le territoire de l’État dont le navire bat pavillon ou dans lequel l’aéronef est immatriculé."
Il s’agirait d’un texte qui chercherait notamment à réduire les cas d’apatridie. Il en va de même pour une naissance à bord d’un bateau, comme le cas de l’avion, le bébé se verra attribuer la nationalité du pays où le bateau a été enregistré. Ledit texte regroupe 37 pays dont la France, qui l’a signé sans pour autant le ratifier.
(Source : nicematin.com)
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