Faustine avait avalé une pile plate au lithium en 2016. Malgré les nombreuses et lourdes interventions qu’elle avait subies, elle est décédée dans la nuit du 14 au 15 juillet 2017 à Pont-de-Chéruy en Isère.
Le 11 juillet, la petite fille de trois ans aurait eu des difficultés respiratoires et ses parents l’avaient emmenée à l’hôpital. Les médecins ne lui auraient prescrit que des séances de kiné, pensant qu’il ne s’agissait que d’une simple bronchite. Mais, quelques jours plus tard, le cas s’est reproduit et après une radiographie, les docteurs avaient détecté une pile au lithium.
Il s’avère que la salive de l’enfant au contact de la pile se serait répandue dans son corps et cela aurait provoqué d’importantes lésions au niveau de sa trachée et son œsophage. L’objet a pu être retiré mais le mal a été fait.
Depuis, la fillette a été hospitalisée et a subi environ une trentaine d’interventions chirurgicales, à chaque fois "lourdes", selon le Dauphiné Libéré dans son édition du vendredi 28 juillet. Ils ont essayé de réparer des conséquences du lithium dans son organisme, mais en vain.
Malgré la surveillance attentive des parents, il arrive souvent que les enfants portent n’importe quoi à leur bouche. Malheureusement, les conséquences sont parfois fatales et c’est ce qui s’est passé avec la petite Faustine, morte à Pont-de-Chéruy, en Isère dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juillet, après avoir craché du sang.
Laëtitia et Patrice ont pris la décision d’engager une procédure judiciaire afin de comprendre pourquoi leur enfant n’a pas pu être sauvé. Ils se demandent si le repérage de la pile dès qu’ils étaient venus à l’hôpital pour la première fois aurait changé les choses.
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