Le juge Jean-Michel Lambert s’est donné la mort le 11 juillet dernier. Avant de se suicider, il a laissé des lettres d’explications dont l’une d’elles adressée à un journaliste de l’Est Républicain.
Avant de se donner la mort le 11 juillet dernier, le juge Jean-Michel Lambert a pris le temps de rédiger des lettres à différents destinataires. Il s’est expliqué sur son geste en envoyant des lettres à ses proches et aussi à un journaliste de l’Est Républicain, Christophe Gobin.
Selon Philippe Marchacci, le rédacteur en chef du journal, cette lettre constitue ’un nouveau tournant dans cette affaire’. Il a aussi souligné qu’en lisant ladite lettre ’on se rend compte qu’il est lui aussi une victime de l’affaire’.
Le juge a choisi d’adresser une lettre à ce journal en particulier car il a déjà rencontré C. Gobin à l’occasion des 20 ans de l’affaire Grégory en 2004. Une correspondance épistolaire s’est alors insatallée entre les deux hommes. A la fin de son courrier ? Jean-Michel Lambert a tenu à souligner ‘qu’il compte sur nous (Est Républicain) pour être son relais’.
D’après les explications de Philippe Marchacci, l’affaire Grégory ‘hante le juge Lambert depuis près de trente ans’, avant d’ajouter ‘comme tous journalistes qui ont travaillé dessus’. Le rédacteur en chef du journal a aussi cité des passages de la lettre notamment quand le juge Jean-Michel Lambert confiait "Je n’aurais pas eu la force d’affronter cette dernière épreuve".
P. Marchacci a également souligné que ‘quelque part’ le juge ’c’était devenu un coupable’ à cause surtout de l’enquête qui n’aboutissait à rien de bien concret. Le meurtre du petit Grégory remonte à il y a 30 ans. L’enquête en question a connu notamment des ’errements’.
(Source : francetvinfo.fr)
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