Frédéric Tribout, 31 ans, a été condamné vendredi par les assises de la Seine-Saint-Denis. Et pour cause : il a tué et démembré la petite amie de son frère.
Une tentative pour faire taire sa victime
Avec la complicité de plusieurs membres de sa famille, Frédéric Tribout a commis un
meurtre sordide. Après avoir tué la petite amie de son frère, le trentenaire a découpé son corps. Le jeune homme s’est fait aider par son ex-beau frère, Bernard Sarratia pour sectionner le corps de sa victime Faïza Hassouni âgé de 31 ans. Ses deux sœurs, Lydia et Isabelle, et son frère aîné David sont suspectés d’avoir effacé les traces de son crime. Le présumé auteur de cet homicide a avoué son crime dès sa garde à vue. Il a d’ailleurs affirmé qu’il n’avait aucunement l’intention de tuer la jeune femme, mais seulement
"la faire taire" après qu’elle l’eut traité de
"petit pédé". Une version qu’il a gardée à l’audience.
30 ans de réclusion pour l’accusé
Les assises de la
Seine-Saint-Denis ont condamné Frédéric Tribout vendredi à 30 ans de réclusion. L’homme est décrit comme un être introverti et asocial. L’ex-beau frère, qui a agi par
"solidarité familiale", a écopé de trois ans de prison, rapporte
Paris Match. Par ailleurs, sa sœur Lydia a reçu une peine de deux ans avec sursis tandis qu’Isabelle et David ont été acquittés. Selon la version des faits, le benjamin de la fratrie était accusé d’avoir étranglé la petite amie de son frère. Il lui aurait fait des avances alors qu’ils étaient seuls dans l’appartement familial à Dugny, le matin du 19 octobre 2013.
Des faits, particulièrement atroces
Le corps sans vie de Faïza Hassouni était retrouvé trois jours après sa mort par un de ses amis. Sa dépouille était découpée en morceaux, dans le parc départemental de La Courneuve, situé près du domicile des Tribout. Une valise à roulettes calcinée ainsi qu’un hachoir de boucher étaient également découverts sur place. "Trente ans, la peine maximale, c’est une peine juste au regard de la gravité de ces faits, particulièrement atroces", a confié l’avocate des parties civiles, Marie-Cécile Nathan. L’avocat de Frédéric Tribout n’a pas réagi au verdict.