Un homme a été mis en examen le vendredi 30 juin pour avoir dérobé des lance-roquettes et obus de l’armée à bord d’un train.
Selon une source judiciaire le pillage de quatre lance-roquettes et quatre caisses d’obus pouvant pénétrer des blindages, appartenant à l’armée française a eu lieu le 25 juin, dans un train de marchandise qui traversait la France, entre la base de Miramas (Bouches-du-Rhône) et celle de Brienne-le-Château, dans l’Aube. Ce sont des agents de la Suge, la sécurité de la SNCF, qui ont constaté l’ouverture des wagons d’un convoi de fret contenant des munitions militaires.
Les gendarmes de la section de recherches de Marseille et le GIGN se sont alors lancés dans les investigations et ont rapidement pu identifier l’auteur de l’acte et remonter jusqu’à lui. Ils l’ont interpellé à son domicile de Miramas mercredi, où les armes ont été retrouvées. Celui-ci a été mis en examen vendredi pour "vol aggravé" ainsi que "transport et détention d’armes de guerre" et selon Achille Kiriakides, procureur de la République d’Aix-en-Provence à Reuters, il a été par la suite placé en détention.
Les premiers rapports de l’enquête de la gendarmerie révèlent que les caisses n’étaient pas scellées ni sécurisées, mais aussi que le jeune homme de 23 ans serait un habitué de vol de fret. Une source proche du dossier a expliqué qu’il "repérait les conteneurs isolés" pour y voler du matériel.
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