Hier soir, un policier a été tué, et deux autres ont été blessés sur les Champs-Elysées. Abattu par les forces de l’ordre, l’assaillant, Karim Cheurfi, s’en était déjà pris aux forces de l’ordre, indique le procureur de la République de Paris, François Molins. Une perquisition a été conduite à son domicile. Il n’était pas fiché S. François Hollande a convoqué un conseil de défense. Ce matin, l’homme faisant l’objet d’un avis de recherche diffusé par les autorités belges s’est présenté dans un commissariat d’Anvers en Belgique.
Au cours de son intervention ce vendredi soir, le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué qu’aucun "signe de radicalisation" durant la détention de Karim Cherufi, le tireur, n’avait été signalé.
"Les antécédents judiciaires de M. Cheurfi ne justifiaient pas la poursuite d’investigations pour terrorisme" précise le procureur.
Le casier judiciaire du tireur comportait 4 condamnations, dont une tentative de meurtre sur personne dépositaire de la sécurité publique en 2001.
Jeudi 20 avril dans la soirée, à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, un policier a été tué en plein coeur de Paris, sur l’avenue des Champs-Elysées.
Un individu, Karim Cheurfi, est arrivé en véhicule, et a tiré à l’arme automatique sur plusieurs fonctionnaires, avant d’être abattu.
Lors de cette attaque sur la plus célèbre avenue du monde : un policier a été tué. Âgé de 37 ans, ce fonctionnaire allait être muté le 2 mai à la PJ. Il était présent au concert de Sting pour la réouverture du Bataclan. Il s’appelait Xavier.
Deux autres policiers ont été blessés, dont l’un grièvement, tandis qu’une touriste a été plus légèrement touchée par balle.
L’assaillant a été abattu. Il s’avère que cet homme était visé par une enquête antiterroriste.
Cet attentat au coeur de Paris a été presque aussitôt revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), affirmant qu’elle avait été perpétrée par un certain Abu Yussef le Belge.
Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.
Selon le procureur de Paris, l’identité de l’assaillant est "connue" et "vérifiée", mais il s’est refusé à la dévoiler, en raison des nécessités de l’enquête ouverte par le parquet antiterroriste.
Attentat sur les Champs-Elysées : ce que l’on sait de l’attaque de policiers
Le président de La République François Hollande a "convoqué" un conseil de défense à 10 heures (heure de La Réunion).
En amont de ce conseil de défense, une réunion de crise s’est déroulée en présence du Chef de l’Etat, du Premier ministre - Bernard Cazeneuve - mais aussi des ministres de l’Intérieur et de la Justice, Matthias Fekl et Jean-Jacques Urvoas.
Le témoignage d’un policier réunionnais appelé en renfort
Ce vendredi matin, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a confirmé sur Europe 1 que "les autorités françaises enquêtent sur un homme signalé par la Belgique. La Belgique a transmis un avis de recherche à la France concernant cet homme".
Cet homme - signalé par les services belges à leurs homologues français - s’est présenté ce matin dans un commissariat d’Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur.
"L’homme faisant l’objet d’un avis de recherche diffusé par les autorités belges s’est présenté dans un commissariat d’Anvers", a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur.