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Une puéricultrice de Nancy, veut venir à bout de la procédure d’adoption d’un bébé qui est mort depuis un an.
En 2014, un bébé du nom de Lucile est venu au monde et aussitôt abandonné dès sa naissance. Ludivine Rebelo-Pereira, une puéricultrice dans un hopital des Vosges s’est prise d’affection pour ce bébé.
Lucile souffrait d’ hydranencéphalie, une maladie rare. "Lucile n’avait quasiment pas de cerveau. Elle n’aurait dû vivre que quelques jours, quelques semaines au mieux.", se rappelle celle qui veut l’adopter.
En dépit de l’handicap de la petite Lucile, Ludivine voulait prendre soin d’elle. Selon la jeune femme, le bébé se calmait dès qu’elle le prenait dans ses bras. Très vite, elle s’est rendu compte que "C’était une évidence que j’essaie de lui offrir une vie la plus normale possible."
L’idée d’adopter le bébé est venue naturellement à Ludivine. Elle a fait part de son projet aux médecins qui approuvaient. Seulement le tuteur légal de l’enfant était contre ce projet d’adoption. Il s’agit de la préfecture des Vosges et de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, rapporte lci.fr.
Avant que la procédure d’adoption n’aboutisse, Lucile décède à l’âge de 17 mois. Mais, Ludivine souhaite tout de même adopter la petite pour pouvoir l’enterrer dans un endroit qu’elle aurait choisi.
La démarche de vouloir obtenir l’adoption de Lucile est aussi purement "symbolique". "C’était mon enfant, j’étais sa mère et je veux que cela figure sur mon livret de famille.", soutient la puéricultrice.
Un courrier du préfet datant de 23 février dernier a pourtant imposé un refus catégorique sans aucune forme d’explication. Avec le soutien de son avocate, Ludivine envisage de porter cette affaire devant la justice et de porter plainte contre le préfet.
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