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Le père de Zied Ben Belgacem, l’homme qui s’est attaqué, samedi 18 mars, à des militaires en faction à l’aéroport parisien d’Orly, a évoqué le passé de son fils. "Jamais il n’a fait la prière et il buvait", a-t-il raconté.
Le père de Ziyed Ben Belgacem, l’homme qui s’est attaqué samedi à des militaires de l’opération Sentinelle en faction à l’aéroport parisien d’Orly, n’en revient toujours pas. Au lendemain de l’acte de son fils, il s’est confié au micro d’Europe 1, affirmant que celui-ci "n’a jamais été un terroriste". L’homme, qui a été abattu après son acte, était un multirécidiviste signalé comme radicalisé pendant son séjour en prison.
Ziyed Ben Belgacem, qui était âgé de 39 ans, s’est dit prêt à mourir "au nom d’Allah". Selon son père, il n’a jamais fait la prière et consommait très régulièrement de l’alcool et du cannabis. "Et sous l’effet de l’alcool et du cannabis, voilà où on en arrive", a-t-il déclaré à l’issue de sa garde à vue, samedi. En effet, les analyses toxicologiques ont bien révélé que l’auteur de l’attaque d’Orly, qui n’a pas de victimes, mais a conduit à l’évacuation de près de 3 000 personnes, était sous l’emprise de cocaïne, de cannabis et d’alcool au moment des faits
Le père de Ziyed Ben Belgacem, ainsi que son frère, se sont présentés sans avoir été convoqués à la police, samedi en fin de matinée. Ils avaient été contactés par l’agresseur qui semblait très énervé. "Même sa mère n’arrivait pas à le comprendre. Il me dit "Voilà papa, je te demande pardon, j’ai fait une connerie avec un gendarme", raconte le père de l’auteur de l’attaque d’Orly qui affirme ne pas avoir accepté la demande de son fils.
Ziyed Ben Belgacem n’a pas voulu dire à son père où il se trouvait, répondant seulement qu’il était "sur l’autoroute". L’auteur de l’attaque d’Orly a ensuite volé une voiture pour se rendre sur le lieu de son acte.
"Lorsque j’arrive au commissariat, c’est là où j’ai trouvé que la police avait fait son travail. Ils ne m’ont pas dit directement qu’il était décédé. Le père de famille est toujours en état de choc. " En fin de compte, c’est moi qui paye", a-t-il ajouté.
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