Le n°2 du constructeur Renault dénonce les accusations sur le trucage des résultats des tests d’émissions polluantes, une information publiée par Libération puis l’AFP, mercredi dernier.
Thierry Bolloré, directeur délégué à la compétitivité chez Renault a fait un démenti sur l’existence de logiciel truqueur installé sur les véhicules produits par la marque au Losange. Des extraits du rapport de la DGCCRF ou la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, s’y référant ont été rendus public par Libération et l’AFP, mercredi dernier rapporte lefigaro.fr.
Compte tenu de ce rapport, le Parquet de Paris a alors décidé d’ouvrir une information judiciaire pour tromperie, contre X. Une enquête qui fait écho au scandale Volkswagen, le constructeur allemand ayant reconnu avoir équipé ses voitures de logiciels capables de truquer les résultats des tests d’émissions polluantes.
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En guise de riposte, Thierry Bolloré a confié que "Renault ne mérite en rien le traitement qui lui est fait depuis quelques heures. Nous sommes choqués, interloqués, et même furieux. On dit aujourd’hui des choses fausses sur notre entreprise, sur la base de bouts d’un rapport auquel nous n’avons d’ailleurs même pas accès."
D’après des informations relayées par l’AFP, les conclusions de la DGCCRF sont associées au témoignage d’un ancien salarié qui stipule l’existence de "systèmes de détection de cycles", conçu pour tromper les tests. A ce sujet, le responsable de chez Renault a répliqué : "C’est faux. Les voitures Renault n’ont jamais été équipées de tels systèmes. Il n’y a jamais eu de « logiciel » truqueur."