En conférence de presse, le procureur de la République de Nantes a dévoilé les détails du meurtre de la famille Troadec, perpétré par Hubert Caouissin.
Hubert Caouissin, le beau-frère de Pascal Troadec, était venu espionner la famille Troadec le 16 février au soir, à Ourvault. Depuis des années, l’homme soupçonne le frère de sa femme d’avoir subtilisé des pièces d’or qui auraient dû être partagées en marge d’un héritage paternel. Ce serait dans l’espoir d’en savoir plus qu’Hubert C. s’est rendu chez les Troadec.
Le présumé couplable utilisait un stéthoscope pour écouter les conversations de la famille. Quand il a pensé que tout le monde était endormi, l’homme s’est introduit dans la maison mais s’est fait vite surprendre par Brigitte et Pascal Troadec, qui avait un pied-de-biche sous la main. S’ensuit alors une altercation et le tueur serait parvenu à s’emparer du pied-de-biche avant de frapper et tuer les époux, ensuite leurs deux enfants.
"Il reste des choses à préciser, mais cette scène est d’une grande violence", a précisé Pierre Sennès, le procureur de la République de Nantes, dans des propos rapportés par Le Point. Hubert C. est ensuite revenu chez lui à Pont-de-Buis (Finistère), et a raconté ce qui s’est passé à son épouse.
Puis, Hubert C. est retourné à Orvault pour faire le nettoyage et mettre les corps dans la voiture du jeune Sébastien Troadec. Selon le procureur, dans les deux ou trois jours ayant suivi le meurtre, Hubert C. s’est efforcé de faire disparaître les corps. "Il semble que les corps ont été démembrés et qu’une partie a été enterrée et l’autre brûlée", affirme le principal intéressé.
Hubert Caouissin est actuellement accusé d’assassinat à l’encontre de Brigitte, Pascal, Sébastien et Charlotte Troadec, ainsi que d’atteinte à l’intégrité d’un cadavre. Pour sa part, Lydie Troadec est soupçonnée de "modification de l’état des lieux d’un crime" et de "recel d’un cadavre".
Par ailleurs, selon la mère d’Hubert C. dans une interview accordée au Parisien, qui s’est confiée au Parisien, cette histoire de pièces d’or c’est "du grand n’importe quoi" … Un ’grand n’importe quoi’ qui aura coûté la vie à toute une famille.