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Les services anti-terroristes français ont relâché un des suspects de l’attentat terroriste déjoué à Montpellier. Trois autres suspects sont toutefois restés en garde à vue. Ils ont été transférés samedi en région parisienne pour être entendus.
Une adolescente de 16 ans et deux hommes âgés respectivement de 20 et 33 ans sont toujours retenus par les autorités françaises pour suspicion d’attentat terroriste "imminent" à Montpellier. Le quatrième suspect, un homme âgé de 26 ans interpellé avec le groupe à Marseillan dans la matinée du vendredi 10 février, a été finalement relâché samedi.
Le placement en garde à vue des trois suspects peut durer jusqu’à 96 heures. Cette décision de justice a été prise dans la matinée du samedi 11 février. Les suspects ont d’ailleurs été transférés dans la soirée du samedi vers la région parisienne afin d’être entendus par les services antiterroristes à Levallois-Perret.
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Le prolongement de la garde à vue de ces trois suspects s’inscrit dans le cadre de zones d’ombres sur l’attentat terroriste déjoué à Montpellier. Les services français veulent soutirer des informations concernant le lieu et la date exacte de l’attaque préparée. Ils entendent également trouver le nom des présumés complices encore en liberté. D’après les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno le Roux, ce nouveau coup de filet antiterroriste "a permis de déjouer un projet d’attentat imminent sur le sol français", alors que la France est actuellement en proie à une menace terroriste permanente depuis deux ans.
Selon les informations dévoilées par une source proche du dossier, la jeune fille de 16 ans voulait mourir en kamikaze. Cette dernière avait mis la puce à l’oreille des autorités françaises le 8 février en publiant une vidéo d’elle sur les réseaux sociaux en train de prêter allégeance à l’État islamique. Dans la séquence, elle avait exprimé la volonté de rejoindre la Syrie ou l’Irak, sinon de frapper la France. La plupart des suspects avaient été identifiés sur les réseaux sociaux, surtout sur Telegram, la messagerie cryptée très prisée des djihadistes. L’enquête qui était ouverte depuis le jeudi 2 février 2017 a connu une montée de vitesse jeudi dernier. Les suspects avaient été repérés en train d’acheter de l’acétone et de l’eau oxygénée, des composants du TATP, un explosif dangereux.
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Source : BFMTV, France 3