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L’agresseur des militaires a refusé de parler aux enquêteurs lors de sa première audition. Les enquêteurs tentent toujours de découvrir les intentions de l’Egyptien.
Rétabli malgré ses graves blessures, Abdallah El-Hamahmy, l’homme qui a attaqué des militaires au Carrousel du Louvre, a été placé samedi soir en garde à vue. Son profil intrigue les enquêteurs.
"La première audition a eu lieu en toute fin de matinée, mais elle a, à ce stade, tourné court. Pour le moment, il refuse de parler aux enquêteurs", a déclaré une source judiciaire, dimanche midi. A ce stade, les enquêteurs cherchent toujours à déterminer formellement l’identité de l’assaillant, qui pourrait être Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 29 ans arrivé en France il y a une semaine avec un visa touristique. L’hypothèse d’un acte prémédité est explorée.
Dimanche matin, les policiers n’ont toujours pas retrouvé trace de testament, ni d’aucune revendication. Aucune marque d’allégeance à un groupe djihadiste n’a été retrouvée lors de la perquisition dans le logement qu’il a loué. Mais des étuis correspondant aux machettes utilisées lors de l’agression du Louvre ont été retrouvés. Les enquêteurs, qui s’interrogent sur ses motivations et éventuels complices, se penchent sur des tweets postés en arabe sur un compte au nom de Abdallah El Hamahmy. Une dizaine de messages ont été postés entre 9h27 et 9h34, quelques minutes avant l’attaque.
Deux tweets venant d’un compte Twitter qui serait celui du suspect de l’attaque du Louvre (compte non authentifié) pic.twitter.com/GeH1xDO2Ld
— Philippe Berry (@ptiberry) 4 février 2017