Google Maps
Un homme jugé aux assises de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, pour le meurtre d’un sans domicile fixe en 2013, a fait des aveux terribles face à la cour. Le présumé meurtrier présente un équilibre psychique fragile.
Les faits se sont déroulés le 19 décembre 2013, à Colombes, rappelle Le Parisien. Un certain Vladimir, d’origine lettone, âgé de 26 ans, était appelé à la barre de la cour d’assises de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, mardi 31 janvier. Il devait répondre du meurtre d’un SDF qui eut lieu ce jour-là. L’histoire avait été largement relayée par les journaux locaux.
Le présumé meurtrier du SDF est apparu détaché à son procès. Son attitude a beaucoup étonné les jurés qui commençaient sérieusement à s’interroger sur sa santé mentale. Un témoin cité à la barre raconte que, le jour du drame, le jeune homme a tenté de s’incruster dans une fête chez un ami, dans le centre-ville de Colombes. Il était apparu couvert de sang.
Le présumé meurtrier a alors dit, en anglais, à l’une des personnes présentes à la fête : "J’ai tué un homme et j’ai bu son sang". "Non, je n’y croyais pas, c’est tellement aberrant", répond le témoin à une question de l’avocate générale. Le groupe d’amis a ensuite appelé la police à qui Vladimir a répété sa terrible phrase.
Le présumé meurtrier a conduit les policiers sur les lieux du crime. Il s’agissait d’une petite pièce souterraine accessible par un escalier, près de l’église de Colombes. Les murs étaient maculés de sang, comme l’attestent des photos présentées lors du procès.
Le corps de la victime gisait sur un matelas. La gorge, largement ouverte, avait été tranchée. "En fait, il a été égorgé des deux côtés. De gauche à droite et de droite à gauche, et les blessures se sont rejointes au milieu", détaille un des premiers policiers. Le visage avait une expression insoutenable. Selon toujours les enquêteurs et les résultats de l’autopsie, le présumé meurtrier a enlevé un œil à la victime, alors que celle-ci était encore en vie.
Le présumé meurtrier s’est laissé placer en garde à vue sans résistance avant d’être conduit à l’hôpital pour être opéré. En effet, la base de ses doigts était coupée, probablement à cause du morceau de verre qu’il a utilisé pour égorger sa victime. Le procès est prévu prendre fin jeudi 2 février.
Lire d’autres articles sur des faits divers en France.