Une femme et son fils ont attaché à un poteau, puis brûlé et jeté dehors un homme de 63 ans. Les deux auteurs de ces actes de torture ont été mis en examen.
Les faits se sont déroulés à Pont-Saint-Vincent, en Meurthe-et-Moselle, mardi 24 janvier. Après avoir été attaché puis torturé, un homme de 63 ans a été jeté dehors en slip par son fil de 30 ans, aidé de sa femme de de 61 ans. Interpellé par la scène d’horreur qui se déroulait sous ses yeux, un voisin a alerté la police, d’après le site 20minutes.fr. La raison de ce déchaînement de violence, c’était la vitre cassée d’un poêle de la maison que l’homme n’aurait pas changée.
La mère et le fils accusés d’actes de torture auraient brûlé plusieurs parties du corps du sexagénaire. Tous deux ont été mis en examen le jeudi 26 janvier, après avoir été entendus par un juge. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire. Le fils est poursuivi en comparution immédiate pour violences sur ascendant.
Selon le récit du voisin, le fils aurait ordonné à son père de se mettre en slip, l’a traîné dans le jardin, alors qu’il faisait très froid. Il aurait alors attaché son père à un poteau, puis allumé un feu dans lequel il a longuement chauffé des morceaux de bois, avant de brûler le dos et les bras de sa victime. Ce sont les cris du retraité qui l’ont alerté.
Selon le sexagénaire, ces actes de torture, qui se déroulaient toujours dans le jardin, se seraient produits à plusieurs reprises depuis sept ans. Il assure aussi que sa femme, qui l’appelait constamment "fumier" l’humiliait tous les jours. Elle lui donnait notamment des lignes à copier dans un cahier. Elle l’obligeait aussi à rester de très longues minutes à genoux, les mains sur la tête.
Un expert psychiatre, qui a examiné la victime, assure que celle-ci souffre du syndrome de Stockholm, une atteinte mentale se manifestant par une forme d’empathie à l’égard de ses bourreaux. Il souhaite en effet "qu’on les laisse tranquilles, que tout s’arrange". Selon Me Nataly Malezeanu, son avocate, ces actes de torture sont très graves. "Ce dossier relève en théorie des assises", selon elle, préconisant l’ouverture d’une information judiciaire. L’instruction qui en découlera permettra certainement d’établir la responsabilité de chacun dans ce terrible drame familial.
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