Illustration/SIPA
Les autorités françaises ont procédé à la mise en examen de deux jeunes hommes accusés d’avoir commis une violente agression sur une vieille dame de 88 ans. Les faits se sont déroulés à Château-Thierry, dans l’Aisne.
Une vieille femme âgée de 88 ans et résidant à Château-Thierruy (Aisne) a été violemment agressée à son domicile, dans la nuit de jeudi à vendredi. Ses présumés agresseurs seraient deux jeunes hommes, âgés respectivement de 23 et 24 ans, dont l’arrestation a été effectuée moins de 24 heures après le crime. Ils ont ensuite été mis en examen dans l’après-midi du dimanche 15 janvier pour "viol et vol accompagnés d’actes de torture et de barbarie".
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D’après les faits rapportés par le procureur de la République à Laon, Baptiste Porcher, la police a découvert l’octogénaire "bien mal en point, blessée à de nombreux endroits, sous un meuble", dans la matinée du vendredi 13 janvier. L’arrestation pour "viol et vol accompagnés d’actes de torture et de barbarie" relève du fait que de nombreux hématomes et traces de sévices ont été aperçus sur le corps de la vieille dame. Ces blessures sont indéniablement liées à un viol, assurent les enquêteurs.
Le signalement avait été donné par un voisin de la vieille dame qui avait remarqué que la porte d’entrée de cette dernière était grande ouverte.
Toutefois, le magistrat a précisé que les autorités françaises étaient déjà au courant d’une intrusion chez la vieille dame. En effet, l’octogénaire avait elle-même alerté la gendarmerie dès le jeudi 12 janvier après avoir découvert dans sa maison un blouson et des outils étrangers. Pour l’heure, la victime de la violente agression se trouve en réanimation et n’a pu être entendue. Son pronostic vital n’est cependant pas engagé, rassurent les autorités médicales.
Les deux jeunes hommes responsables de la violente agression auraient été confondus en possession de certaines affaires appartenant à l’octogénaire. Ils seraient déjà connus des services de police. L’un des présumés coupables serait également originaire de Château-Thierry tandis que le second est sans domicile fixe. L’un des prévenus a nié en bloc sa présence chez la victime, tandis que le second a reconnu, mais en niant les faits de viol et d’actes de barbarie.
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