A l’époque de l’affaire de viol impliquant Dominique Strauss-Khan, Marie-Victorine M’Bissa, une ancienne maîtresse du "suspect" avait déjà évoqué une "relation intense". Six ans après, elle évoque toujours un "homme attendrissant".
A quinze jours du premier tour de la primaire de la gauche, Laurent Delahousse a proposé un numéro de Dimanche 20h55, intitulé "La Guerre des gauches", avec la diffusion d’un documentaire inédit sur Dominique Strauss-Khan. Son ancienne maîtresse, Marie-Victorine M’Bissa, s’y confie.
Tout au long du documentaire, le parcours politique du socialiste a été retracé, tout comme les événements qui ont marqué sa vie personnelle. A ce titre, Marie-Victorine M’Bissa, y dévoile la face cachée d’un homme que tous croient violent. Alors qu’il était marié à sa troisième femme, Anne Sinclair, DSK a rencontré Marie-Victorine le 2 février 1997. "C’était électrique, il n’y a pas d’autres mots. (...) Vous savez littéralement à la seconde que cette personne va avoir un impact sur votre vie", se souvient-elle. Depuis ce jour, tout a basculé et une relation "amoureuse" est née. Selon Marie-Victorine, ils s’appelaient presque tous les jours et les sentiments sont apparus rapidement. "Mariage ou pas, vie politique ou pas, on est amoureux", explique-t-elle. Nommé ministre quelques mois plus tard, Dominique Strauss-Kahn a finalement quitté Sarcelles ainsi que Marie-Victorine.
>>>Une ex-maîtresse de DSK prête à témoigner
Au moment de l’affaire DSK, elle avait expliqué que les accusations d’agression sexuelle pesant sur le socialiste lui paraissent "invraisemblable". Non, DSK "n’a jamais été violent avec moi. Ni physiquement ni verbalement", avait-elle déclaré. Contactée par le procureur de New York, et par l’avocat de Nafissatou Diallo, Marie-Victorine avait décidé de se mettre au grand jour pour décrire le Dominique Strauss-Khan qu’elle a connu. La juriste expliquait avoir eu un "coup de foudre immédiat". De cette liaison, elle garde le souvenir d’une histoire "intense. Physique ... Un regard suffisait".