Illustration/SIPA
Les fonctionnaires de police ont été la cible de tirs de projectiles alors qu’ils surveillaient un mât destiné à accueillir une caméra de vidéosurveillance à Etampes (Essonne). Le mât a été incendié et les policiers ont été caillassés par plusieurs individus lors de leur intervention.
Lundi 26 décembre, dans le quartier Guettard, des personnes ont commencé à dégrader un poteau sur lequel une caméra de surveillance était en train d’être installée par des ouvriers, à la demande de la municipalité. Les incidents se sont poursuivis dans la soirée.
Dans l’après-midi du lundi, des techniciens de la société Spie viennent
installer l’équipement. Mais rapidement, leur présence déplaît à un
groupe de jeunes. L’ambiance se tend et les policiers sont appelés à la
rescousse. Sur place, les fonctionnaires de police font face à des jeunes violents. Le mât a été incendié et les policiers ont été caillassés par plusieurs individus lors de leur intervention. Ils ont alors riposté à l’aide de tirs de grenades lacrymogènes. Finalement, aucun blessé n’est à déplorer et il n’y pas eu d’interpellation.
"Nous avons décidé d’installer trois nouvelles caméras dans ce quartier", explique Franck Marlin, le maire (LR) d’Etampes, au Parisien. "À cet endroit, il y a l’école d’infirmières et un peu plus loin un foyer d’élèves infirmiers où des exactions ont déjà été commises", précise-t-il. Apparemment, l’installation de la caméra de surveillance n’était pas la bienvenue. Franck Marlin appuie : "Cet événement est la preuve que cette caméra est bien utile. Nous irons au bout de cette installation".
Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre dernier. Les fonctionnaires de police avaient été la cible de cocktails Molotov alors qu’ils surveillaient une caméra régulièrement vandalisée. Deux policiers avaient été grièvement brûlés.