Les forces de l’ordre ont arrêté dix personnes à Nice lundi 12 décembre et une onzième à Nantes. Ces dernières sont soupçonnées d’être les fournisseurs d’armes de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat du 14 juillet.
Il s’agit d’un vaste coup de filet dans l’enquête sur l’attentat de Nice survenu le 14 juillet dernier. De nouvelles informations ont été rendues publiques ce lundi concernant cette attaque terroriste ayant coûté la vie à 86 personnes. Près de cinq mois après l’attaque sur la Promenade des Anglais, onze nouveaux suspects ont été interpellés. "La direction centrale de la police judiciaire a procédé à dix interpellations dans plusieurs quartiers de Nice et une à Nantes entre 6h et 13h sur commission rogatoire du juge d’instruction parisien en charge de l’enquête antiterroriste", a confié lundi une source proche du dossier, citant une information de LCI.
Les onze hommes ont été placés en garde à vue, les dix à Nice et le onzième à Nants. Selon nos sources, ils sont suspectés d’avoir fourni des armes à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le conducteur du camion qui s’est dirigé vers la foule. Ces individus sont donc impliqués dans le "volet arme" de l’enquête menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat). D’après toujours les informations relayées par LCI, bon nombre d’entre eux seraient issus de la communauté albanaise.
Comme il est prévu par la législation antiterroriste, la garde à vue peut durer quatre jours. Les inspecteurs de la Sdat auraient retrouvé la piste des armes découvertes au cours de l’enquête, plus particulièrement une kalachnikov saisie lors d’une perquisition dans un garage. Parmi ces mis en examen, un Franco-Tunisien de 21 ans, vendeur de cocaïne a avoué avoir servi d’intermédiaire pour procurer le pistolet utilisé le soir de l’attentat de Nice. D’autres auraient influencé Mohamed Lahouaiej Bouhlel ou de l’auraient accompagné lors de repérages sur la Promenade des Anglais, rapporte Le Figaro.