Soupçonné d’avoir brutalement agressé un handicapé au mois de mars dernier, un homme de 31 ans originaire de Fourmies, dans le Nord, a été interpellé et renvoyé en comparution immédiate.
L’homme originaire de Fourmies, dans le Nord, s’appelle Christopher Théfaine, âgé 31 ans et tout juste sorti de prison rapporte BFMTV. L’histoire s’est passée le 18 mars dernier. Le lendemain, un handicapé a été retrouvé inconscient dans une petite maison, quasiment défiguré et souffrant d’un traumatisme crânien grave.
Petit à petit, les enquêteurs reconstituent le fil de la soirée de la veille, qui était alcoolisée. Christopher Thiéfaine passe à la maison du handicapé, avec trois bouteilles de whisky volées dans une supérette. La belle-fille adolescente de Thiéfaine est là aussi.
Tout dérape à partir du moment où l’handicapé aurait laissé entendre qu’il était attiré par la jeune fille, puis qu’il va "arracher le string de sa mère avec les dents". Christopher Thiéfaine se serait rué sur son hôte, l’envoyant au sol d’un coup de tête, le roulant au sol en lui assénant de coups de poing. Puis, entre deux verres, il revenait lui donner des coups de pieds.
"Il tapait encore alors qu’il ne bougeait plus", évoque l’unique témoin de la scène, comparant la victime à un "ballon de foot". Le sang de la victime se met à couler. Christopher Thiéfaine découpe les vêtements du handicapé inanimé avec un couteau, puis verse du sel et du poivre sur les blessures.
Les faits auraient duré de 22h 30 à 7 heures le lendemain. Christopher Thiéfaine interdit à sa belle-fille de prévenir les secours. "J’étais énervé de ce qu’il avait dit. J’étais alcoolisé, on était tous alcoolisés, c’est la faute à l’alcool", explique qui le prévenu qui a été interpellé et renvoyé en comparution immédiate.
Pour Me Van Cauwenberge, avocat de la défense, il y a cependant une piste qui n’a pas été suffisamment creusée : celle d’un troisième homme, désigné par Christopher Thiéfaine, puis sa belle-fille, et qui aurait participé aux violences. Interrogé, le suspect a nié. "Ils étaient deux, et nous avons le résultat d’un phénomène de groupe", soutient l’avocat, qui prévient également : "nous sommes dans un dossier de gens perdus dans un microcosme, si on ne leur tend pas la main, on va avoir du mal à les retrouver".
Lire d’autres articles sur des faits divers en France.