Jacqueline Veyrac, l’hôtelière enlevée à Nice, raconte sa terrible aventure

Un enlèvement digne d’un film

Jacqueline Veyrac, la riche propriétaire enlevée à Nice la semaine dernière a été retrouvée 48 heures plus tard, rappelle Paris Match. Cette femme de 76 ans a été kidnappée alors qu’elle se rendait à son parking, situé derrière son domicile. Des individus l’avaient contrainte à monter à bord d’un véhicule avant de prendre la fuite. La scène s’est passée en plein jour et devant des témoins.

Jacqueline Veyrac a raconté aux enquêteurs les conditions de sa séquestration. Le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, est revenu dimanche en conférence de presse sur le récit de la vieille dame. Elle avait les pieds et les poings liés, la bouche fermée et les yeux bandés, d’après son récit.

Par deux fois, Jacquelin Veyrac parvient à se défaire de ses liens. "Elle est restée attachée avec des "serre-flex" (collier de serrage en plastique) aux poignets et aux chevilles, la bouche et même parfois les yeux fermés par des rubans adhésifs", a raconté le procureur.

Les ravisseurs encourent la prison à perpétuité

Jacqueline Veyrac portait des blessures aux points où elle était attachée, blessures qu’elle s’était faites elle-même en essayant de se libérer, poursuit le procureur de la République de Nice. C’est la vigilance d’un habitant des collines niçoises qui avait mis fin au calvaire de la riche hôtelière.

Ce témoin a remarqué que l’une des plaques d’immatriculation du véhicule garé près de chez lui s’était légèrement détachée et laissait apparaître une autre plaque. Il avait alors trouvé la femme kidnappée, ligotée sur le plancher du véhicule et l’avait libérée avant de donner l’alerte.

Neuf personnes avaient été placées en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nice après la libération de Jacqueline Veyrac. Dimanche, six ont été mises en examen pour enlèvement, séquestration et extorsion. Cinq d’entre elles ont été placées en détention. Les six encourent la réclusion criminelle à perpétuité pour association de malfaiteurs en bande organisée.

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