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Depuis quelques mois, les personnes qui ont opté pour une radicalisation ne peuvent pas sortir du territoire français. Cette mesure a été prise par le gouvernement de France afin d’endiguer les allées et venues des djihadistes en France. Mais ceux qui sont concernés par cette mesure peuvent faire appel auprès du tribunal administratif de Paris, c’est ce qu’a fait un jeune salafiste.
Convertie à l’islam salafiste, une jeune Rémoise de 18 ans a été soumise à une interdiction de quitter le territoire français des suites de sa radicalisation. Cette décision de la justice a été prononcée le 15 octobre 2015 et renouvelée le 20 mai dernier pour six mois, précise le site de RTL. Cette décision a été prise par la justice de France après que la mère de la jeune radicalisée se soit convertie. La mère de la jeune salafiste a averti le centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR) en octobre 2015 de cette reconversion.
La jeune salafiste a déclaré qu’elle a longtemps préparé son déplacement vers le Qatar. "Je voulais partir notamment en Arabie Saoudite, m’inscrire à l’université islamique (...) L’islam vient de là-bas, c’est là-bas aussi qu’il y a les savants. C’est l’islam authentique", a-t-elle déclaré, rapporte le site rtl.fr. Bien qu’elle soit convertie à une branche de l’islam qui prône "la rigueur des premiers temps, de l’époque du prophète", elle affirme ne pas vouloir faire "de mal à personne".
La jeune fille convertie à l’islamisme radical a donc fait appel au tribunal administratif de Paris afin que le ministère de l’Intérieur renonce à cette décision qu’elle juge "contre-productive". Contre toute attente, la jeune salafiste a eu gain de cause.
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