Illustration/SIPA
Un témoin de l’agression de quatre policiers samedi près de la cité de la Grande-Borne dans l’Essonne a accepté de raconter les faits sur BFMTV. Il évoque une situation particulièrement choquante.
Le témoin qui voulait garder l’anonymat venait effectuer ses courses dans le quartier près de la cité Grande-Borne samedi, à Viry-Châtillon, aux alentours de 14h30. Interrogé par BFMTV, l’homme évoque avant tout la détermination des agresseurs avec une hostilité déclarée. "Je vois une dizaine de personnes cagoulées qui se dirigent directement vers les deux voitures de la police. Directement, ils cassent la vitre et jettent en même temps les cocktails Molotov dans les deux véhicules", a-t-il raconté. Aux dernières nouvelles, deux des victimes ont été gravement blessées et le policier le plus gravement touché se trouve dans un état critique.
L’observateur a surtout été choqué par la violence de l’agression qu’il a qualifiée de rapide, deux minutes en tout. "C’était des êtres humains qui brûlaient. C’était choquant. Quand je vois les gens qui se dirigent vers les forces de l’ordre, pour moi, ces gens sont vraiment, vraiment déterminés. Ce sont des gens qui n’ont pas peur", a détaillé le témoin. Selon lui, plusieurs habitants ont essayé de mettre à l’abri les policiers blessés et choqués.
Pour un petit rappel des faits, des policiers ont été attaqués samedi par des jets de cocktails Molotov. Ils effectuaient une mission de surveillance près de la cité difficile de la Grande Borne à Viry-Châtillon dans l’Essonne. La gardienne de la paix de 39 ans, présente dans la voiture prise pour cible par quinze assaillants "est très grièvement brûlée aux mains et au visage". Elle a été admise à l’hôpital Saint-Louis, mais le danger semble être écarté. Les deux autres agents ont pu rentrer chez eux et vont subir "une incapacité totale de travail de 21 jours", selon le procureur, confirmant des informations de source policière.
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