Samedi dernier, une vaste opération antiterroriste a été mise en place après une alerte lancée dans le centre de Paris. Après enquête, les forces de l’ordre avaient constaté qu’il s’agissait d’un canular. Les auteurs de cette fausse alerte ont été mis en examen selon une information dévoilée par le parquet ce jeudi 22 septembre.
Samedi dernier, deux jeunes hackers ont piraté la ligne téléphonique de l’église de Saint-Leu, dans le premier arrondissement de Paris. Ils ont ensuite téléphoné la police pour lancer une alerte terroriste. Ils avaient affirmé qu’une prise d’otage était sur le point de se faire sur les lieux. Les forces de l’ordre ont été massivement déployées sur place mais les autorités ont vite constaté qu’il s’agissait d’une fausse. Depuis, une enquête a été ouverte afin de remonter jusqu’aux hackers qui ont lancé la fausse alerte terroriste. Les investigations ont alors abouti à l’arrestation d’un adolescent de 16 ans qui se surnomme "Tylers Swatting" à Vitry-le-François (Marne) selon 20 Minutes. Un autre garçon de 14 ans dont le pseudonyme est "Zakhaev Yamaha" a ensuite été appréhendé.
Les deux adolescents ont été mis en examen pour appels téléphoniques malveillants et divulgation de fausses informations selon 20minutes.fr. La justice française a également précisé que les jeunes hackeurs sont accusés de dénonciation de crime imaginaire, usurpation d’identité, piratage informatique et violences volontaires en réunion. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait fait savoir que l’État se constituera partie civile dans le cadre d’une information judiciaire pour obtenir réparation du préjudice causé par la fausse alerte, a rapporté le site du Figaro. Les adolescents risquent plus de deux ans de prison et de 30.000 euros d’amende. Le parquet de Paris avait par ailleurs annoncé que les deux garçons ont été placés dans un foyer éducatif pour mineur.
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