Fausse alerte à Paris : de jeunes hackers interpellés

Interpellations dans l’affaire de fausse alerte d’attentat à Paris

Les autorités françaises ont actuellement procédé à l’interpellation de trois adolescents dans le cadre de l’enquête sur la fausse alerte d’un attentat à Paris. Âgés respectivement de 14, 16 et 17 ans, ils sont soupçonnés d’avoir piraté la ligne téléphonique fixe d’une église du centre de Paris afin d’appeler les forces de l’ordre et leur faire croire à une prise d’otages fictive. L’appel avait alors entraîné une vaste opération antiterroriste au cœur de la capitale française, ayant provoqué un vif émoi auprès des habitants du quartier des Halles et sur les réseaux sociaux.

Deux autres adolescents ont été interpellés

Le mineur de 16 ans qui se faisait surnommer "Tylers Swatting" avait été interpellé à Vitry-le-François (la Marne), le lundi 19 septembre. L’adolescent de 14 ans a été interpellé le mardi suivant dans son collège situé à Collet de Deze, en Lozère. Il a ensuite été rapatrié à Nîmes, sa ville d’origine pour être entendu par les enquêteurs. Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore déterminé son véritable rôle dans la fausse alerte à Paris. De son côté, l’adolescent de 17 ans a été arrêté en Vendée. Les enquêteurs le soupçonnent fortement d’être le hacker qui se faisait appeler "Zakhaev Yamaha". Il se serait vanté sur les réseaux sociaux d’être l’auteur de l’appel. D’après une source proche de l’enquête, les deux adolescents de 16 et 17 ans sont également "soupçonnés d’être derrière d’autres fausses alertes envoyées en septembre".

Les peines encourues par les prévenus

Le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse". Si l’implication des adolescents est confirmée, ils encourront jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende. La peine pourrait également s’accompagner de dommages et intérêts.

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