La jeune mère de famille, complexée par son ventre, a voulu le cacher en portant un paréo en lycra. Mais selon le maire de Vence, sa tenue "n’est pas un vêtement de bain traditionnel".
Cet incident intervient en plein débat national sur le burkini. Alors qu’elle se baignait dans une piscine municipale de Vence sur la Côte d’Azur, une jeune femme a été priée de sortir des lieux à cause de sa tenue jugée non appropriée.
Les faits se sont produits dans la piscine "Jean-Maret" de Vence. Pour cacher ses complexes après avoir mis au monde trois enfants, une jeune femme de 36 ans a décidé de porter un paréo en lycra pour dissimuler son ventre. Les employés communaux ayant remarqué sa tenue lui ont demandé de sortir du bassin. Une requête qui a d’ailleurs étonné la baigneuse qui avait mis un slip de bain et un haut. En colère, la mère de famille a haussé le ton nécessitant une intervention de la police, rapporte Europe1 ce vendredi citant une information de Nice Matin.
Après cette polémique, le maire de Vence Loïc Dombreval a déclaré que la tenue de bain devait "rester adéquate et décente". Il a souligné que le paréo, même en lycra, "n’est pas un vêtement de bain traditionnel" conforme au règlement intérieur de la piscine. Une réponse qui a étonné la jeune mère de famille de 36 ans étant donné que ce type de paréo, fabriqué avec une matière proche de celle du maillot de bain, est vendu en grande surface, à destination... des nageuses. Nice Matin a en outre consulté ledit règlement sans trouver une mention sur l’interdiction du paréo dans les piscines. "Si le règlement en question présente des failles, nous y répondrons", a indiqué le maire Loïc Dombreval, qui se dit "attaché au vivre ensemble et à un règlement intérieur respecté par tous, surtout dans le contexte difficile que nous connaissons".
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