Le juge d’application des peines de Seine-et-Marne a donné son verdict par rapport à la demande de la famille de Jacqueline Sauvage. Ce vendredi, la justice a tranché et elle rejette la demande de libération de la sexagénaire.
Vendredi 12 août 2016, le juge d’application des peines de Seine-et-Marne avait pris la décision de rejeter la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage. Ce revirement de situation survient six mois après l’accord du président de la République française François Hollande sur une grâce partielle. La vieille dame de 68 ans avait été condamnée en appel à dix ans de prison par la cour d’assises du Loir-et-Cher en décembre 2015 pour le meurtre de son mari violent selon le site huffingtonpost.fr. Le locataire de l’Élysée avait gracié une partie des peines de la sexagénaire et elle pouvait demander immédiatement après une remise en liberté conditionnelle après cet accord du président.
Récemment, Jacqueline Sauvage était transférée de la maison carcérale du Loir-et-Cher à la prison de Réau en Seine-et-Marne. Lors du 22 juillet dernier, le procureur avait requis une libération conditionnelle sous bracelet électronique, mais il avait fait appel à cette décision. Ensuite, des enquêtes ont été menées, notamment par la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté. Un bâtonnier qui siège à cette commission avait estimé qu’il ne faudrait pas accorder une libération à Jacqueline Sauvage en émettant un "avis défavorable". Cette prise de position du bâtonnier n’était pas cohérente avec les avis des psychiatres qui avaient quant à eux donné un résultat positif, selon les dires de l’avocat de la sexagénaire. Cet avis du bâtonnier aurait fortement influencé le juge d’application des peines de Seine-et-Marne dans sa décision.
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