Illustration - SIPA
Medhi B., mis en examen pour trafic de stupéfiants, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Il a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi par les policiers de la brigade anticriminalité de Grenoble.
Trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée, tels sont les faits reprochés à Medhi B. Ce Grenoblois de 31 ans a été mis en examen après son arrestation dans la nuit de jeudi à vendredi sur l’A48 par la brigade anticriminalité de Grenoble. Alors qu’il a retrouvé sa liberté après avoir payé une caution de 500 000 euros en liquide, les choses se sont empirées et l’homme fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt européen, rapporte Le Dauphiné.
Les policiers ont réussi à repérer Medhi B. au moment où il se trouvait à bord d’une voiture avec deux jeunes filles. Les forces de l’ordre ont dû utiliser un stop-stick, mais l’arrestation a eu lieu dans le calme. Les avocats de ce trafiquant de stupéfiants originaire du quartier Mistral à Grenoble avaient demandé une remise en liberté à quelques mois de son procès, fixé à septembre. Une requête approuvée le 27 mai par la justice avec comme condition de verser une caution de 500 000 euros.
Après quelques jours, 29 personnes munies de 7 000 à 70 000 euros en billets de 500 s’étaient rendues à la régie du tribunal de grande instance de Lyon. Une situation qui a poussé le parquet à ouvrir une enquête pour blanchiment d’argent. La décision de le libérer a par ailleurs fait l’objet d’un appel étant donné que les faits qui lui sont reprochés sont suffisamment graves. Sa cavale a pris fin vendredi après qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre.
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