Illustration/SIPA
L’enquête sur l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray continue et a permis jusqu’ici l’interpellation de quelques individus. Interpellé jeudi, un refugié syrien a été relâché, mais un cousin de l’un des assaillants a été déféré en vue d’une possible mise en examen
Selon les estimations du parquet de Paris, Farid K. « avait parfaitement connaissance, si ce n’est du lieu et du jour précis, de l’imminence d’un projet d’action violente de son cousin ». Ce cousin d’ Abdel Malik Petitjean, l’un des deux auteurs de l’attentat a été placé en détention provisoire.
Une information judiciaire a été ouverte pour "participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", et « assassinat en bande organisée, commis en raison de l’appartenance de la victime à une religion, en relation avec une entreprise terroriste » contre Farid K . Ce jeune homme âgé de 30 ans a été déféré en vue de sa mise en examen par un juge antiterroriste.
Interpellé jeudi, le réfugié syrien a été relâché car "aucun élément n’a démontré qu’il avait une quelconque implication dans les faits" bien qu’une photocopie du passeport de cet homme, qui réside dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile de l’Allier, avait été retrouvée au domicile du second auteur de l’attentat, Adel Kermiche.
