Ces dégradations de panneaux coûtent 30 000 euros par an à la mairie de Nevers. D’autant plus que la mobilité des agents municipaux est réduite, car ils sont obligés de repositionner les enseignes endommagées.
La ville de Nevers dans la Nièvre a de nouveau été frappée par le "gang des panneaux" jeudi. Une situation qui a contraint la mairie à porter plainte alors que cette mauvaise blague est devenue récidive depuis plusieurs mois. En effet, les panneaux sont arrachés et certains d’entre eux ont été retrouvés dans des parcs, a confié le maire Denis Thuriot cité par France 3 Bourgogne.
À cause de cet arrachage de panneaux, les automobilistes étaient désorientés, à un carrefour de la ville, face à une obligation de tourner à droite et à une obligation de tourner à gauche. Outre la désorientation des conducteurs, cette situation a engendré un coût financier annuel de 30 000 euros à la mairie. C’est pourquoi, Denis Thuriot a décidé de porter plainte au nom de sa ville pour "acte de malveillance pouvant entraîner un accident", rapporte Europe1 citant une information du journal du centre.
Le compte de la mairie n’est pas le seul à être affecté par ce phénomène du "gang des panneaux". En effet, les employés de la mairie en paient également les frais. "Chaque lundi matin, les agents municipaux font le tour de la ville pour vérifier que les panneaux sont bien en place. Deux à trois fois par semaine, ils doivent repositionner des panneaux. Et quand ils font ça, ils ne travaillent pas sur autre chose", déplore Yolande Frémont, adjointe chargée de la mobilité urbaine. Mais les plaisantins seront désormais punis, car changer un panneau de place est considéré comme une dégradation de biens publics. La peine requise peut aller jusqu’à deux ans de prison et une amende de 1 500 à 30 000 euros.
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