Les quatre jours qui ont précédé l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les services de renseignement ont reçu des informations sur le second terroriste. Depuis, les services antiterroristes se sont démenés pour le retrouver.
Le 22 juillet dernier, les services de renseignement de la France avaient reçu de la part d’autres entités étrangères des informations inquiétantes sur le second terroriste de l’Église de Saint-Étienne-du-Rouvray. À partir de ce moment, les forces de l’ordre françaises ont été mobilisées pour le retrouver. L’individu fiché S a donc fait l’objet d’une recherche très pointue. Les informations obtenues de la part des services étrangers parlaient d’un homme qui "serait prêt a participer à un attentat sur le territoire national", rapporte le site du journal RTL.
À partir de ces précieux renseignements, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) avait lancé une procédure d’envergure. Elle a diffusé la photo de l’homme qui n’a ni nom ni adresse à différents services de police. C’est le début d’une chasse à l’homme de la part des policiers. Malgré les efforts des policiers et de toutes les entités concernées par la recherche, l’individu a pu commettre l’impensable en prenant en otage plusieurs personnes et en égorgeant un prêtre. Il était accompagné du terroriste Adel Kermiche mardi 26 juillet pour perpétrer cette barbarie dans l’Église.
Après les investigations et les recoupements, le deuxième terroriste a été finalement identifié. Il s’agit d’un jeune homme de 19 ans, Abdel-Malik Petitjean
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