Deux forcenés ont pris en otage plusieurs personnes dans l’église de Saint-Étienne du Rouvray en Seine-Maritime ce matin. L’une des personnes retenues a été tuée, le prêtre a été égorgé. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut et les deux assaillants ont été neutralisés. Un mineur a été placé en garde à vue.
Une prise d’otages est en cours depuis ce mardi matin dans une église de Saint-Étienne du Rouvray.
Deux forcenés retiennent sous la menace d’une arme le curé de la paroisse ainsi que deux soeurs, selon L’Express. Des fidèles seraient aussi présents, d’après France 3. Les assaillants auraient une arme blanche en leur possession.
Le prêtre égorgé, les assaillants tués
Les forces de l’ordre ont donné l’assaut moins de deux heures après le début de la prise d’otages. Des coups de feu auraient été tirés. Les assaillants ont été neutralisés.
Un des otages a été tué. Il s’agit du prêtre qui aurait été égorgé. Une autre personne aurait été blessée et se trouve entre la vie et la mort.
D’après Le Point, les assaillants auraient fait irruption dans l’église durant la messe en milieu de matinée. Ils auraient crié "Daech." C’est une des soeurs qui aurait réussi à s’enfuir et donner l’alerte. Toujours selon Le Point, un autre fidèle et un policier ont été blessés.
Assaut, enquête anti-terroriste
Un peu plus d’une heure après le début de la prise d’otages, la Brigade de recherches d’intervention est entrée en action et a donné l’assaut. Les deux assaillants ont été abattus.
L’Express annonce que le parquet anti-terroriste de Paris prend en charge l’enquête.
Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et François Hollande, président de la République, se rendent sur les lieux du drame.
Un attentat revendiqué
Arrivé sur place, François Hollande, président de la République, a annoncé que les "terroristes" avaient fait allégeance à Daech.
Quelques minutes plus tard, l’on a appris que l’État islamique revendiquait l’attentat.
Dans le cadre de l’enquête, une personne - un mineur - a été placée en garde à vue.
Un des terroristes était connu
L’un des deux terroristes était fiché S. C’est-à-dire que les autorités soupçonnaient déjà qu’il pouvait être une menace pour la sécurité de l’État. Il avait aussi tenté de se rendre en Syrie et avait donc été placé sous bracelet électronique depuis mars.
Il avait été arrêté en Turquie en mars 2015. Il avait été mis en examen pour avoir essayé d’aller se battre en Syrie. Placé d’abord en détention, il a ensuite été libéré et assigné à résidence chez ses parents.