Des manifestations ont eu lieu dans le Val d’Oise après la mort d’Adama Traoré dans un contexte assez flou. Après l’examen médical fait par les enquêteurs, la thèse de la bavure des agents des forces de l’ordre est écartée.
Dans l’affaire Adama Traoré, des manifestations et des violences ont été enregistrées dans le Val d’Oise. Adama Traoré est décédé lors de son arrestation par la gendarmerie locale, ce qui avait rendu fous de rage les habitants de la région. Après ces conflits, la justice française avait ordonné l’ouverture d’une enquête. Les médecins légistes ont donc procédé à une autopsie du corps d’Adama Traoré. Les résultats de l’examen médical ont été obtenus le 21 juillet en fin d’après-midi.
Selon les informations relayées par le site de Radio France international (RFI), le parquet avait annoncé "qu’Adama Traoré souffrait d’une "infection très grave" et qu’il n’a pas subi de violences". Le procureur de la république de Pontoise, Yves Jannier avait déclaré que l’infection dont souffrait Adama Traoré touchait de nombreux organes. Il avait également précisé que les médecins légistes n’avaient pas relevé de blessures significatives sur le corps de la victime mis à part quelques égratignures lors de son arrestation mardi dernier.
Lors de son arrestation, Adama Traoré était victime d’hyperthermie. C’est ce que les secours qui étaient dépêchés sur les lieux ont constaté selon rfi.fr. Après cet incident, une dizaine de voitures ont été incendiées par des manifestants en colère. Des bâtiments et des biens publics ont été saccagés afin de contester la mort de cet homme suspecté dans une affaire d’extorsion de fonds. Les policiers ont également été victimes de tirs de cocktail Molotov. Le défenseur des droits, Jacques Toubon avait appelé au calme après ces émeutes dans plusieurs localités du département de Val-d’Oise.
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