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Trois jours après l’attentat de Nice, les témoignages concernant le conducteur du camion se multiplient. "Il draguait tout ce qui bouge" et prenait des anabolisants pour se muscler, raconte un des abonnés de la petite salle de sport du centre de Nice que Mohamed Lahouaiej Bouhlel fréquentait.
Plusieurs témoins d’une salle de sport du centre de Nice, fréquentée réguilièrement Mohamed Lahouaiej Bouhlel jusqu’à il y a deux ans, décrivent à l’AFP un personnage "frimeur", "dragueur" parfois "lourd". Adepte du culturisme, Mohamed Lahouaiej Bouhlel "prenait pas mal de trucs pour se muscler", se remémore un témoin.
"Limite, il était lourd", quand il tentait de séduire des femmes, rapporte ce témoin. Selon lui, une femme qui avait eu à subir ses avances évoque un personnage particulièrement à femmes. "Quelqu’un qui draguait tout ce qui bouge", affirme le témoin. Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait aussi pendant un temps pris des cours de salsa dans cette même salle de sport. "Pour certains, c’est un moyen d’accrocher des femmes, de faire des rencontres", constate le même témoin.
Dans la salle de sport, Mohamed Lahouaiej Bouhlel camion s’adonnait surtout à des séances de musculation. Il est présenté par le témoin comme "quelqu’un qui venait faire du sport pour faire le beau" et qui "dessinait son corps pour plaire". Selon un autre témoin de cette salle de sport, cité par Nice Matin, le présumé terroriste "prenait pas mal de trucs pour se muscler, il se piquait avec des stéroïdes anabolisants, pour la gonflette".
Au vu du profil atypique du terroriste (marié avec des enfants, n’étant jamais allé en Syrie, jamais signalé comme radicalisé et décrit comme psychiquement instable selon des proches), l’enquête s’annonce particulièrement délicate pour les autorités.