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Une perte en vie humaine de 84 personnes, tel est actuellement le lourd bilan suite à l’attentat de Nice. Alain Juppé, candidat à droite à la présidentielle de 2017, pointe du doigt le laxisme de sécurité de la France.
Comme toutes les personnalités politiques en France, l’ancien Premier ministre français Alain Juppé n’a pas manqué de s’exprimer par rapport à l’attentat de Nice. Outre un immense sentiment de douleur pour les victimes de l’attaque terroriste, le maire de Bordeaux pointe aussi du doigt l’irresponsabilité du gouvernement actuel. Alain Juppé a estimé que "si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu." "La vigilance doit être de tous les instants. Nous sommes peut-être la cible numéro 1 de l’État islamique", a-t-il fait valoir sur le Figaro.
Le manque de collaboration sur le partage d’informations en Europe est également mis en cause par le maire de Bordeaux. "Nous savons bien qu’il y a encore des failles et des lacunes, la commission d’enquête parlementaire après les attentats de novembre l’a montré, il faut absolument que les pouvoirs publics interviennent dans ce domaine-là pour mieux coordonner nos services de renseignement, pour développer le renseignement territorial et mieux articuler avec le renseignement national", déclare Alain Juppé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Dans cette interview, Alain Juppé croit également à la thèse que l’attentat de Nice soit d’origine terroriste. "Il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour intensifier notre lutte contre la guerre qui nous a été déclarée par l’État islamique", insiste-t-il sur RTL. Le maire de Bordeaux est favorable à un développement des attaques de la coalition internationale, mais aussi la mobilisation des réserves opérationnelles des forces militaires dans le territoire de l’Hexagone.
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