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Des traces génétiques de Jawad Bendaoud dit le "logeur" ont été retrouvées sur le composant d’un gilet explosif utilisé par l’un des membres du commando des attentats du 13 novembre à Paris et au Stade de France.
Un rapport de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) apporte un nouvel élément dans l’enquête sur les attentats de Paris. Selon TF1 qui a consulté le rapport, L’ADN de Jawad Bendaoud, "logeur" de djihadistes liés aux attentats du 13 novembre à Paris, a été retrouvé sur le composant d’un gilet explosif utilisé par un kamikaze. Un élément qui vient mettre en cause la ligne de défense du "logeur" selon laquelle il rendait juste service.
Les objets ont été découverts lors de l’assaut le 18 novembre, rue Corbillon à Saint Denis qui a conduit à la mort d’Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh, soupçonnés de faire partie de l’équipe des terrasses parisiennes. L’ADN apparaîtrait précisément sur deux modèles de ruban adhésif, dont un qui a servi à relier deux fils électriques au bouton poussoir du gilet explosif. L’ADN de Abdelhamid Abaaoud, supposé "cerveau des attaques" et Chakib Akrouh qui s’est fait sauter lors de l’assaut du RAID dans l’appartement de Saint-Denis apparaissent sur les mêmes composants.
Le "logeur de Daesh" aurait pu éviter les poursuites pour terrorisme. Mais selon les dernières évolutions judiciaires, les juges tentent de demander à Jawad Bendaoud d’expliquer dans quelles circonstances précises son ADN est arrivé sur les rubans, alors que le suspect nie toujours avoir aidé les terroristes.
Le rapport en question a été communiqué aux six juges d’instruction en charge de l’enquête en avril dernier par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.