Depuis le 13 juin, une jeune femme de 24 ans a été séquestrée dans un appartement à Rillieux-la-Pape, au nord de Lyon. Délivrée en début de semaine, les secours ont découvert une femme meurtrie souffrant de 20 fractures et d’une vingtaine de côtes cassées.
Selon les informations d’Europe 1, le compagnon est le premier suspect de cet acte de barbarie et de violence. Selon les premières déclarations de la victime, quelques heures après sa libération, l’homme l’aurait amadoué pour qu’elle se rende à son domicile à Rillieux-la-Pape, au nord de Lyon. Avant de la séquestrer, le suspect âgé de 27 ans l’a conduite dans un champ à Miribel-les-Echets (Ain), où il l’a frappée avec une barre de fer.
Les faits se sont déroulés le 13 juin dernier, jour où à commencer ses supplices. La victime âgée de 24 ans a vécu deux semaines de violences. Selon de sources policières, elle a été séquestrée et soumise à des "actes de torture et de barbarie". Grâce à son courage, elle a réussi à appeler secours en profitant lundi l’absence de son agresseur. Hospitalisée, elle souffre de 20 fractures, d’une vingtaine de côtes cassées, et s’est vu prescrire 60 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Le lendemain son compagnon a été interpellé à Brignais, dans le sud de l’agglomération lyonnaise. Il a été placé en garde à vue durant lequel il a reconnu seulement "deux gifles". "Il est dans le déni", a ajouté la source policière. Par ailleurs, selon les déclarations de la victime, les violences auraient débuté dès le 6 juin. Les enquêteurs tentent de comprendre comment de telles violences ont pu être commises. Le suspect qui a déjà été condamné en 2015 pour des faits similaires à trois ans de prison, dont deux ferme, devait être présenté à la justice ce jeudi.
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