Terrible drame familial à à Anglet, dans le Pays-Basque. Un père aurait tué son ex-femme et leurs deux enfants avant de se donner la mort. Le forcené, Frédéric Delval, n’est pas un inconnu dans la cité basque. Il était un ancien militant de l’UMP (Les Républicains).
Un homme décrit comme un forcené aurait pris en otage sa propre famille mardi après-midi, selon France 3 Aquitaine, dans leur domicile de l’avenue Belle Marion à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques (Pays-Basque). Une femme et ses deux enfants de 11 et 16 ans ont été tués, par l’ex-mari, a appris BFMTV auprès de source policière. L’homme s’est ensuite donné la mort en retournant l’arme du crime contre lui.
Le père aurait eu des difficultés financières
La police avait fermé le périmètre qui est resté inaccessible pendant plusieurs heures, avant de pénétrer dans la maison. Le maire de la commune, Claude Olive, qui s’est rendu sur place ce mardi après-midi, a parlé d’un "drame familial", et a ajouté que "la famille était connue". Selon le procureur de la République de Bayonne, Samuel Vuelta-Simon, c’est un voisin qui s’inquiétait qui a alerté les secours en début d’après-midi. Les circonstances de ce drame restent encore inconnues mais selon certains témoins, il se trouvait en grande difficulté financière. Il a laissé une lettre, ce qui accrédite la thèse du suicide, a ajouté Samuel Vuelta-Simon, qui doit tenir une conférence de presse mercredi matin sur ce drame. La police judiciaire de Bayonne a été saisie de l’enquête.
Le père en détresse était un ancien militant UMP
Frédéric Delval, ancien gérant de discothèque et commerçant, était aussi un ancien militant de l’UMP (Les Républicains). En 2014, il avait même fait campagne pour les élections municipales, mais il avait été évincé des listes. France 3 Aquitaine révèle qu’en septembre 2015, il avait été condamné par le tribunal de Bayonne dans une affaire où il mettait en cause l’actuel maire d’Anglet, Claude Olive. Il avait menacé de diffuser des données à caractère personnel contenues dans un ordinateur qu’il avait prêté à ce dernier durant sa campagne, si Claude Olive ne retirait pas sa candidature.
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