Deux proches de Larossi Abballa auraient ciblé deux autres policiers des Yvelines : l’un travaille à la brigade anti-criminalité et l’autre à la brigade de sûreté urbaine. Deux autres proches du terroriste ont été déjà interpellés mardi et mis en examen pour "association de malfaiteurs" terroriste criminelle.
Le parquet anti-terroriste a été saisi après la mort du commandant de police Jean-Baptiste Salvaing, tué par un assaillant qui l’attendait devant chez lui, et de sa compagne Jessica Schneider, une fonctionnaire de police dont le corps a été découvert au domicile du couple. Leur enfant de trois ans a été retrouvé indemne à l’issue d’un assaut du Raid au cours duquel Larossi Abballa a été abattu.
Deux proches d’Abballa se renseignaient sur des potentiels cibles
Près d’une semaine après, l’enquête suit son cours. Selon une information de RTL, les enquêteurs se penchent actuellement sur le cas de deux proches de Larossi Abballa. Une note de renseignement transmise à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire indiquerait que ces proches se sont documentés sur deux autres fonctionnaires de police exerçant aux Mureaux, dans les Yvelines. Ces deux proches d’Abballa ont été déjà condamnés pour terrorisme par le passé et sont aujourd’hui libres.
Ils connaissaient leurs cibles
Les autorités redoutent un passage à l’acte de ces deux hommes, d’autant qu’ils savaient tout de ses deux autres fonctionnaires. Dans sa vidéo de revendication diffusée en direct sur Facebook, Larossi Abballa a cité des noms de journalistes mais il a aussi appelé à tuer des policiers et des surveillants de prison. RTL a en outre précisé leur fonction : l’un travaille à la Brigade anti-criminalité, l’autre à la Brigade de sûreté urbaine.
Deux autres proches d’Abballa inculpés et écroués
L’étau se resserre sur l’entourage de Larossi Abballa. Le parquet de Paris a ouvert samedi une information judiciaire et requis la mise en examen et le placement en détention provisoire de deux proches de Larossi Abballa. Ils sont suspectés d’"association de malfaiteurs terroriste" criminelle, les juges ne retenant pas à ce stade une complicité directe dans le double assassinat. Les deux suspects, Charaf-Din Aberouz et Saad Rajraji, âgés de 27 et 29 ans, avaient été condamnés avec Larossi Abballa en septembre 2013 au procès d’une filière d’envoi de djihadistes au Pakistan. Le plus âgé des deux avait été arrêté dans ce pays. La garde à vue d’un troisième homme arrêté, âgé de 44 ans, a été levée sans poursuite à ce stade, a précisé le parquet.
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