Larossi Abballa n’a pas tué au hasard les deux policiers de Magnanville. Il existerait des preuves que le présumé terroriste des Yvelines a suivi et surveillé ses victimes.
De nouvelles pistes par rapport à l’attentat terroriste à Magnanville
Les zones d’ombres autour de l’assassinat des policiers par Larossi Abballa à Magnanville, dans les Yvelines se lèvent peu à peu. Dans son enquête, la police a découvert un lien ténu entre la victime, Jean-Baptiste Salvaing, commandant de police, et le présumé terroriste. Trois jours après cet horrible double meurtre revendiqué sur le réseau social Facebook, il est apparu que l’assassin avait préalablement choisi ses cibles. D’après des informations communiquées par TF1 dans la soirée de ce jeudi 16 juin, l’officier avait été suivi et surveillé par Larossi Abballa dès le 11 juin dernier, soit 48 heures avant l’attentat terroriste.
La victime aurait été suivie par le terroriste
C’est une étude des lignes téléphoniques des deux hommes quelques jours avant le drame qui a révélé cette traque. Les enquêteurs avaient remarqué que les deux téléphones se trouvaient souvent aux mêmes endroits et aux mêmes moments. Par ailleurs, des photos du policier en uniforme auraient été retrouvées dans le smartphone de Larossi Abballa.
Si l’attentat terroriste semble avoir été prémédité, les raisons spécifiques pour que Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing soient les victimes restent inconnues. Les membres des forces de l’ordre continuent leur enquête sur cette affaire.
Voir plus d’actualités en France
En savoir plus sur les attentats terroristes