Mercredi dernier, la mosquée En Nour a été profanée en plein mois de ramadan. Une enquête a été lancée après que les responsables de ce lieu de culte musulman aient déposé une plainte contre X. La police a arrêté deux suspects.
Dans la nuit du jeudi, deux personnes ont été arrêtées à Nice par les policiers des Alpes-Maritimes chargés de cette affaire de profanation de la mosquée En Nour. Ces deux individus sont soupçonnés d’avoir déposé les restes d’un sanglier ensanglanté devant ce lieu de culte qui vient à peine d’être construit.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé cette nouvelle via les réseaux sociaux et en publiant un communiqué dans la nuit du jeudi au vendredi. Le membre du gouvernement a "félicité les policiers (...) des Alpes-Maritimes, qui ont interpellé ce soir deux individus suspectés d’être impliqués dans la profanation, hier à Nice, de l’Institut culturel En Nour", rapporte 20 Minutes.
Dans le communiqué, le ministre avait également affirmé qu’il estime que ces actes de racisme sont "inacceptables" dans une "République laïque", comme la France. En effet, le locataire de la Place Beauvau "réaffirme la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et anti-religieux".
Pour rappel, cette affaire de profanation de lieu de culte vient dans un contexte très tendu entre la municipalité de Nice et les responsables de l’association En Nour, le propriétaire de la mosquée nouvellement bâtie. Le maire Christian Estrosi s’était fermement opposé à la construction de ce lieu de culte musulman.
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