Illustration - Aisne - Infanticide / Crédit SIPA
La police de Neuf-Mesnil, dans le nord de la France, a placé en garde à vue trois personnes, pour cause d’infanticide. Le bébé de 18 mois a été ébouillanté par l’eau d’une marmite et n’a pas survécu à ses brûlures.
Garde à vue en série pour maltraitance infantile
Une mère de famille, son compagnon ainsi qu’une troisième personne ont été placés en garde à vue par la police de Neuf-Mesnil, dans le nord de la France. Cette interpellation qui a eu lieu le mercredi 18 mai entre dans le cadre de l’enquête par rapport au sort de la petite Melinda, un bébé de 18 mois. L’enfant a été ébouillanté par l’eau d’une marmite et a été transporté d’urgence au centre hospitalier universitaire de Lille. Elle a été touchée à 80 % et a malheureusement fini par succomber à ses blessures.
Des doutes par rapport à la thèse de l’accident domestique
D’après les déclarations faites par le procureur de la République, "les personnes sont en garde à vue afin de savoir comment se sont déroulés les faits et si l’incident est d’ordre domestique ou non". Les personnes impliquées par cet infanticide évoquent la thèse de l’accident domestique. Les autorités sont pourtant sceptiques sachant les antécédents de maltraitance infantile au sein du couple. La troisième personne placée en garde à vue hébergeait le couple et leur petite fille. C’est chez elle que le drame s’est produit.
Une précédente affaire de maltraitance infantile
En effet, la maman de la petite Melinda avait préalablement été mise en examen pour maltraitance infantile présumée à l’encontre d’un autre de ses enfants, Julia. Le parrain de cette petite fille de 21 mois l’avait tué en 2013 en la rouant de coups. Lors de l’autopsie, les médecins légistes avaient découvert d’anciens hématomes sur le corps de Julia. La mise en examen de la mère, à l’époque, était liée à ce triste constat.
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