Des documents informatiques ont été saisis lors de la perquisition du siège de la Société Générale à Paris.
Le siège de la Société Générale a été perquisitionné mardi dans le cadre de l’affaire Panama papers. Une source judiciaire citée par La Dépêche révèle que cette perquisition a été menée par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier pour "blanchiment de fraudes fiscales aggravées", ces enquêteurs ont saisi "Des documents, notamment informatiques".
La Société Générale aurait créé plus de 900 sociétés offshore, pour le compte de clients, via Mossack Fonseca, cabinet d’avocats panaméens. Dans sa défense, le groupe soutient que seules quelques dizaines sont encore en activités. Et la gestions de ces sociétés seraient "totalement transparente", souligne le groupe. La SG avait également dénoncé des "amalgames
scandaleux" dans cette révélation du journal le Monde.
A noter que la Société Générale n’est pas la seule banque qui figure dans la liste des entreprises et personnalités impliquée dans l’affaire Panama papers dévoilée par le journal Le Monde. HSBC, UBS, Credit Suisse auraient également eu recours aux services du cabinet d’avocats panaméens à plusieurs reprises, avec respectivment 2 300, 1 100, et 1 105 sociétés créées.