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L’arrivée de Salah Abdeslam en France est bien préparée avec "les mesures de protection et de surveillance mises sur cette personne", a assuré Jean-Jacques Urvoas au micro de RTL.
Le ministre de la Justice prend toutes les dispositions pour le transfèrement de Salah Abdeslam, le seul terroriste en vie lors des attentats à Paris le 13 novembre dernier.
Un transfèrement dans les prochains jours
Invité sur RTL ce mercredi, le Jean-Jacques Urvoas a assuré qu’en tant que ministre, sa responsabilité est de "garantir le droit à la vie". Après avoir donné son avis sur le suicide du directeur de l’école de Villefontaine, le ministre de la Justice a abordé la question du transfèrement de Salah Abdeslam qui se fera dans les prochains jours. Le terroriste présumé aujourd’hui placé en détention à la prison de haute sécurité de Bruges est autorisé à être jugé en France.
La décision revient au juge
Le transfert de Salah Abdeslam suscite de nombreux questionnements notamment après le suicide de Yassin Salhi, qui avait décapité son patron à Saint-Quentin-Fallavier. Le ministre de la Justice a déclaré que la situation n’était pas encore établie en ajoutant que toutes les dispositions sont prises. "Les décisions juridiques qui ont amené à son transfert ont été prises, mais quand il arrivera en France, c’est le juge qui choisira l’établissement pénitentiaire où il sera détenu", a souligné Jean-Jacques Urvoas sur RTL.
Pas de chaises vides au procès
Pour l’arrivée de Salah Abdeslam, le ministre de la Justice a affirmé que la préparation est en cours avec "la localisation potentielle" et "les mesures de protection et de surveillance mises sur cette personne". "Nous prenons tous les moyens pour tenter de garantir le fait qu’il rende des comptes", a-t-il ajouté. Jean-Jacques Urvoas, reprenant les propos d’un père d’une des 130 victimes des attentats du 13 novembre à Paris, refuse qu’il y ait "des chaises vides au procès".
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