Illustration/SIPA
Tout laisse croire qu’il s’agit d’un enlèvement, d’un trafic d’enfant ou d’une immigration illégale. En réalité, la jeune femme a engagé une procédure d’adoption et elle a caché l’enfant de 4 ans après un refus d’embarquement de ce dernier.
La jeune femme a embarqué dans un vol Air France à Istanbul en direction de Paris. Elle a été arrêtée à son arrivée à l’aéroport de Roissy le 7 mars.
Un refus d’embarquement
Elle était prête à tout pour voyager avec la petite fille de 4 ans. Selon une source aéroportuaire, la jeune femme, dont la nationalité est inconnue est une "résidente régulière en France". D’après les informations relayées par Planet.fr, elle a "engagé une procédure d’adoption envers cette petite fille haïtienne". Elles se trouvaient en zone de correspondance à Istanbul et avaient passé normalement les contrôles, mais la fillette n’était pas autorisée à embarquer.
La jeune femme démasquée
Pour réussir son coup, la jeune femme a alors décidé de dissimuler la petite fille dans un sac pour embarquer à bord d’un autre vol, après avoir acheté un autre billet. Une fois dans l’avion, elle l’a posée à ses pieds, sous une couverture. Mais lorsque l’enfant avait eu envie d’aller aux toilettes, elle a commencé à bouger, ce qui a alerté les passagers. "Quelque chose bougeait à l’intérieur. Le sac en tissu appartenait à une femme assise à l’arrière de l’appareil", a confié un voyageur cité par le Parisien. Prévenues de cette situation étrange, les hôtesses ont demandé à la jeune femme d’ouvrir le sac. Elles ont alors aperçu l’enfant visiblement en bonne santé.
Des investigations en cours
Sans perturber les autres passagers, la femme et la petite fille ont été immédiatement dirigées à l’avant de l’appareil. Elles ont été prises en charge par la police à l’arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, vers 21h15. "Un adulte aurait voyagé accompagné d’un enfant (sans titre de transport) qu’il aurait dissimulé dans un sac", a de son côté précisé Air France dans un communiqué. La compagnie aérienne a "demandé la présence des autorités françaises à l’arrivée du vol", lundi soir vers 21h. La jeune femme était placée en garde à vue, mais aucune poursuite n’a été engagée contre elle. Dans l’attente de la fin des investigations, elles patientaient toujours à Roissy mercredi 9 mars.
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