Illustration/SIPA
Un couple de quinquagénaires a été mis en examen ce dimanche 28 février à Poitiers pour séquestration et torture d’une femme. La victime avait été isolée avant d’être finalement mise à mort au bout de deux mois de supplices.
Inquiétante disparition depuis décembre
Dans les vignes de Saint-Léger-de-Montbrillais, dans le nord de la Vienne, les autorités ont fait une découverte macabre. Il s’agit du corps visiblement torturé d’une femme de 57 ans, qui a été identifié comme étant Claudine Bossard. Les faits ont commencé à être remarqués, il y a de cela quelques semaines. Des habitants de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, ont signalé à la gendarmerie la disparition de leur voisine qui n’a pas de famille et qui vit sous curatelle. Cette dernière aurait disparu depuis le mois de décembre.
L’enquête progresse rapidement
L’enquête qui s’est révélée rapidement fructueuse a permis à la gendarmerie de retrouver le corps de la quinquagénaire, ce vendredi 26 février. Claudine Bossard aurait été séquestrée, torturée et humiliée au quotidien pendant deux mois. Selon l’autopsie, le corps présentait de nombreuses traces de coups, des brûlures et plusieurs fractures. Les analyses par le médecin légiste révèlent une mort par strangulation. Les autorités ne parviennent pourtant pas à déterminer si la victime est morte avant d’être emportée dans les vignes ou après.
Une histoire macabre sous fond de différend familial
Un couple a été mis en examen dans toute cette affaire d’agression et de meurtre qui reposerait sur une vieille histoire de famille. André Royer, 55 ans, et Marie-Pierre Espinoza, 46 ans ont été placés en garde à vue et ont rapidement avoué leur crime. Ils ont reconnu avoir conduit Claudine Brossard, dans des conditions qu’il reste à déterminer, jusqu’à leur domicile à Argenton-L’Eglise, dans les Deux-Sèvres. De même, le mobile du couple pour ce meurtre demeure flou, d’après la gendarmerie qui est en charge de l’affaire. Les tortionnaires ont été inculpés pour arrestation, enlèvement et séquestration suivis de la mort, selon le parquet. Contre l’homme, les autorités ont également retenu les chefs d’actes de torture et de barbarie de façon habituelle sur personne vulnérable.
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