Dans une maison de retraite à Marseille, une femme de ménage a dénoncé les agissements d’une aide-soignante de 44 ans. Elle a été reconnue coupable de maltraitance physique envers des personnes âgées.
Agression sexuelle et maltraitance physique
Une aide-soignante de 44 ans qui travaillait dans la maison de retraite Saint-Georges de Marseille vient d’être reconnue coupable de maltraitance envers trois personnes âgées. Les faits remontent à janvier 2010, la femme aurait fait office de proxénète auprès d’un vieux monsieur de 80 ans. L’aide-soignante lui amenait des retraitées qui ne jouissaient plus de toutes leurs facultés mentales en leur promettant des cigarettes ou quelques euros en contrepartie de relations sexuelles.
Ces agressions se passaient sous les yeux de l’aide-soignante et d’un collègue que la justice a finalement relaxé. Les victimes elles-mêmes ont reconnu les agressions qu’elles ont subies. L’affaire qui a été révélée publiquement avait rejailli négativement sur la réputation de la maison de retraite dont le taux de fréquentation a baissé depuis.
Deux ans de prison dont un ferme
Ces maltraitances avaient été dénoncées par une femme de ménage qui avait découvert les agissements de l’aide-soignante de 44 ans dans la chambre du vieillard.
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné ce mardi 23 février, l’aide-soignante à deux ans de prison dont une année ferme. Le collègue a bénéficié d’une relaxe car le tribunal a indiqué que "les charges réunies et les imprécisions du témoin principal concernant celui-ci ne permettent pas d’établir avec certitude son rôle effectif".
A l’audience, une peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis avait été requise contre l’aide-soignante. La procureure de la République avait alors évoqué le fait que "nous sommes là au fond de l’ignoble et dans la vilenie absolue. C’est l’humanité qui disparaît ici".
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