Un Niçois de 30 ans a écopé d’une peine de deux ans de prison ferme pour avoir maltraité son chat. Il écope également d’une interdiction définitive de détenir un animal domestique.
Il maltraite le chat
Au tribunal de Nice, Sébastien s’est attiré les foudres des juges et de l’assemblée pour son acte barbare envers un chat. L’homme de 30 ans est accusé d’avoir aspergé d’alcool le pauvre félin avant de l’enflammer puis de le jeter par la fenêtre du 7e étage. L’incident s’est déroulé la semaine dernière et s’inscrit directement dans le registre de la maltraitance d’animaux. "Il a attrapé le chat par le cou, explique son ex-compagne. Il lui a vidé presque toute une bouteille dessus", avant de l’enflammer et de le jeter au-dehors. L’animal a dû être euthanasié une heure et demie plus tard chez un vétérinaire. Il a été emmené par les voisins qui l’ont trouvé.
De dures sanctions pour punir l’acte barbare
Pour son acte malveillant, le Niçois a été condamné à 30 mois de prison, dont six avec sursis. Cette peine est assortie d’une obligation de se soigner, de travailler, mais aussi d’une interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne, l’ex-mari de celle-ci et leur fils. Le tribunal correctionnel a également mentionné l’interdiction définitive de détenir un animal domestique. Il devra notamment verser 300 € aux neuf associations de défense des animaux qui se sont portés partie civile lors de cette affaire. L’homme a été incarcéré, juste après la fin de l’audience. Toutes ces sanctions ont été prises en accord avec les réquisitions du procureur qui voulait donner à l’accusé une peine "exemplaire" pour cette "violence extrême".
Une dispute conjugale est à l’origine de cette maltraitance d’animaux
Dans la soirée du jeudi, une violente dispute conjugale a éclaté après que la compagne de Sébastien et son ex-mari aient fêté l’anniversaire de leur fils. L’homme aurait alors décidé de passer sa colère sur le chat.
De son côté, le procureur de la République s’est demandé : "Si ça n’avait pas été le cas, est-ce que c’est Madame qui serait passée par le balcon ?". Toujours d’après lui, le chat servait d’instrument de torture pour faire souffrir en réalité la femme de Sébastien. "On a le terreau d’un homme qui est jaloux et alcoolisé", estime le procureur.
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