Il s’agit d’un Belgo-Marocain de 25 ans. L’homme s’était fait exploser le 18 novembre dans l’appartement de la rue Corbillon, lors de l’assaut du Raid à Saint-Denis.
Le kamikaze était un collaborateur d’Abdelhamid Abaaoud, l’organisateur présumé des attentats du 13 novembre, rappelle Le Figaro. Son nom est Chakib Akrouh, un Belgo-Marocain né en 1990, selon François Molins, le procureur de Paris.
Le kamikaze a été identifié grâce à une comparaison génétique avec sa mère. Son ADN a été retrouvé dans les fragments de corps dispersés dans l’appartement de la rue Corbillon, à Saint-Denis. Il était retranché avec Abdelhamid Abaaoud et Hasna Aït Boulahcen, la cousine de celui-ci, tous deux tués dans l’assaut.
Filmé dans le métro avec Abdelhamid Abaaoud
Selon les enquêteurs, ce kamikaze a participé aux attaques contre des cafés et restaurants où 39 personnes ont été tuées : ses empreintes sur une des trois kalachnikovs laissées dans la voiture abandonnée par les terroristes, après avoir été utilisées dans les attaques.
Chakib Akrouh est aussi l’homme qui a été filmé avec Abdelhamid Abaaoud dans le métro parisien juste après les attaques, avant de se cacher durant plusieurs jours dans un buisson en bordure d’autoroute à Aubervilliers.
L’homme se serait rendu en Syrie début janvier 2015, parmi un groupe de sept personnes. Il était originaire du quartier de Molenbeek, à Bruxelles, et avait été condamné par contumace à cinq ans de prison du procès d’une filière syrienne qui avait vu Abdelhamid Abaaoud écoper, lui aussi en son absence, d’une peine de 20 ans. Un magistrat belge, en charge de la procédure, avait reconnu le visage du Belgo-Marocain sur les photos du corps du kamikaze.